Pseudo: Frèze
Demande pour être Prof ou Elève ? Prof si je peux ^^
Exemples d'écrits:
Labyrinthe de vie [Poème]
Mon regard se fait reveur
Et fixe les défilants nuages
Pensant à l'éternel bonheur
Qui existe depuis le premier age
Je me sens nostalgique
De ces douces années.
Sans aucun hic,
Je vous ai aimé
Aujourd'hui encore j'espère
Pouvoir retrouver,
Ce doux air
Perdu à jamais.
Cette innocence d'enfant
Nous a été enlevée.
Avant l'adolescence,
Elle nous a abandonnée
Perdue dans ce labyrinthe
Aussi appelé Vie,
Aucune plainte
Ne peut etre entendue par notre ouie.
En sortir,
Cela est impossible.
Le verbe souffrir
Nous a prit pour cible
Nature [Nouvelle]
Je sens des pieds me fouler. Ils sont fins et gracieux.
Cela ne peut-etre qu'un fille. Sa couleur de peau est mate. Un cri strident
retentit dans le ciel. Je la contemple à travers les yeux que me prête l'aigle.
Elle est si belle. La plus belle que je n'ai jamais vu. Elle a un corps fin et
gracieux, comme ses pieds. Elle est aussi légèrement musclé. Ses abdos se
dessinent, ses mollets se contractent. Son corps est bien proportionné, elle a
une belle poitrine. Je n'ai de cesse que la contempler. Ses cheveux sont blonds
comme le soleil, ses yeux gris acier. Elle est habillé de simples haillons,
laissant presque toute sa peau à nue, sauf ses parties intimes. Elle marche
d'un pas décidé vers je-ne-sais-où. Une certaine froideur s'en dégage. Mais la
présence de son destrier la rend plus humaine, ainsi que le regard qu'elle pose
dessus.
Elle marche sur une grande plaine, d'herbe verte. Ses
pieds sur mon corps propagent une certaine chaleur. J'en frissonne
imperceptiblement, une légère secousse la secoue. Elle marche sans cesse, ne
s'accordant que peu de repos. Elle marche à côté de son destrier, mais je sens
qu'elle l'économise pour le moment fatidique. Quel moment ? Où va-t-elle aussi
décidé ? Je le saurais seulement lorsqu'elle y sera. Son compagnon marche aussi
décidément, une lueur d'espoir dans leurs yeux. Pourquoi ? Sur la selle de ce
dernier, est accroché le sabre de la jeune fille. Il est légèrement recourbé,
assez large et assez solide pour couper les os d'un adversaire d'un coup net.
Je sens son ami s'immiscer dans mes pensées. Un seul mot, porteur d'espoir :
"Kara". Serait-ce le nom de la fille ? Je le penses bien.
Le soleil, à l'est lorsque je la sentis, était maintenant
à son zénith. Son allure n'avait pas ralentie. Au milieu de l'après-midi, elle
arriva en vue d'un forêt, moitié moins grande que la plaine. Elle la traversa
en quelques heures, s'accordant une demi-heure de repos à l'ombre reposante des
arbres. Elle soupira d'aise. Une petite rivière passait non loin, elle en
profita pour se baigner et se laver. Son cheval en profita aussi. En
l'observant mieux, je remarqua qu'il était palomino*. Une couleur si rare dans
ce monde. Le soir, elle fut en vue d'un château. Ce dernier se dressait sur une
colline, au bord d'un gouffre. Les yeux de Kara se voilèrent. Et les premiers
mots depuis que je l'avais sentis franchirent ses lèvres.
" C'est ici qu'elle est partie"
Elle secoua la tête pour chasser ses pensées, et son
regard redevint dur de détermination. Elle arriva au château. Le pont-levis
s'ouvrit. Elle s'y engoufra. Les chevaliers et soldats s'inclinaient
respectueusement à son passage. Qui étais-ce alors ? Je ne l'appris que plus
tard. L'aigle se posa au rebord d'une haute fenêtre. Cette dernière surplombait
une salle immense. A l'extrémité droite, un trône où siégait un vieux roi. Ses
fidèles étaient tous là. Kara entra. Elle avait laissé son ami aux écuries
royales. Lorsque tous l'aperçurent, ils se précipitèrent sur les côtés du tapis
rouge qui traversait la salle dans toute sa longueur et en son centre. Tous
s'inclinèrent. Elle marcha jusqu'au trône d'un pas lent. Elle s'agenouilla. Un
discours murmuré commenca entre le roi et Kara.
" Père"
" Ma fille. Bienvenue chez toi"
Ensuite seul des banalités furent échangées. Je
comprenais enfin le respect que les chevaliers lui avaient témoigné. Elle était
la princesse de ce château.
Elle dîna avec son père, après s'être vêtu décemment d'un
robe longue et simple. Ils parlèrent, et elle prit poliment congé de lui. Elle
monta à sa chambre. Elle était grande, spacieuse, meublé sobrement et sans
décoration excessive. Elle a vraiment l'air d'être une fille modeste et simple.
C'est ce que j'apprécie chez les gens.
Elle se réveilla en pleine nuit. Ne pouvant plus dormir,
elle se leva et s'accouda à la fenêtre près de son lit. La lune était pleine.
Elle la contempla, émerveillée. Puis elle retourna se coucher.
Le lendemain, elle se réveilla tôt. Ellepris vite son
petit déjeuner et repartit avec son destrier. Son père l'avait supplié de
rester mais elle avait rétorqué qu'elle avait une mission à accomplir.
Elle marche toute la journée, longeant le gouffre vers la
gauche. Elle marche toute la journée. Le paysage passa de la forêt à la plaine,
de la plaine au désert, du désert à une autre forêt, et enfin elle arrive au Lac.
Elle remit ses haillons et s'allongea contre moi. Son
esprit entra dans le mien, avec une douceur que je n'aurais jamais soupçonné.
Et elle me dit :
" Terre. Oh ma Reine, vous courrez un danger,
éradiquez le changement, que le monde reste comme il est. Je ne veux point vous
voir mourir."
Sa voix était d'une douceur, comme de la soie.
Je répondit :
" Je ne cours point de danger. Qui oserait
s'attaquer à moi ?"
Je la repoussa hors de mon esprit.
Des milliards s'années plus tard.
Je me meurs. Elle avait donc raison. Je souffres. Je les
sens me pénétrer, m'empoisonner l'air. J'étouffes. Ils me piétinnent avec leurs
inventions. Je leur ai totu donné, pourquoi me font-ils ça ? Quelle sensation
de vide ! De solitude ! Et quelle souffrance ! Pourquoi ne l'ai-je pas écouté ?
Pourquoi ai-je été si aveugle ? Hein ? Je la sens à nouveau. C'est impossible !
Elle n'est pas de ce temps. Mais je la sens quand même approcher. Quelle
merveilleuse sensation. Sentir son détachement et sa bonté, sa solitude et sa
douceur. Je ne me sens plus seule. Je me sens à nouveau entière.
Elle met plus de temps qu'avant pour arriver au Lac. Le
Lac. Celui où les humains peuvent me parler, le seul. Quelques jours plus tard,
elle arrive. Je la sens à nouveau s'immiscer dans mon esprit, renforcé par
celui de son compagnon. Elle me dit :
" Terre. Oh ma Reine. Ceci est ta dernière chance.
Accepte de retourner avant et accepte de ne point mourir. Pour moi. Pour les
animaux. Pour les humains. Pour toi.
Cette fois je daigna lui répondre sans couper notre
connexion :
" Bien, j'accepte. J'aurais du te croire, je ne l'ai
pas fait. Ce sera ma dernière erreur. Emmène-moi. Vite s'il te plaît.
J'étouffes"
Elle se mit à genoux, posa une main sur moi et l'autre
sur son cheval.
Je fus au même moment où elle me quittai près du Lac. Je
lâcha un soupir qui fit trembler le monde. Un soupir de bonheur. Plus jamais je
ne ferais d'erreurs.